Let's Remember:

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Streets of Laredo/ La chevauchée de l'honneur de Leslie Fenton 1949. William Holden 1918-1981 / Mona Freeman 1926-2014 1878 le Texas est un vaste territoire encore mal organisé où les hors-la-loi ne risquent rien…

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mardi 2 juin 2020

The Sheriff's Streak of Yellow - William S. Hart - 1915


Le shérif Hale est un homme très apprécié au sein d'une communauté qu'il se charge de protéger, tout comme il protège les intérêts de la banque.
Dans les environs Bill Todd, un bandit notoire, rôde et se tient prêt à profiter de la moindre faille de la surveillance de Hale pour faire un sale coup mais il se trouve qu'il revient chez lui pour s'occuper de sa maman qui se meurt.
Dans une petite cabane vétuste, Bill retrouve sa mère alitée et lui donne à boire. 
Malgré tout la pauvre femme rend son dernier souffle peu de temps plus tard, heureuse d'avoir revu son fils.
Bill enterre sa maman et se retrouve seul dans la petite cabane. 
Survient alors Hale, venu l'arrêter mais celui-ci reconnait le fils d'une femme qui l'a jadis secouru alors qu'il était en train de mourir de soif dans le désert. 
En guise de paiement de dette, Hale laisse partir Bill en lui conseillant de jamais revenir car alors il serait obligé de l'abattre.
Alors qu'il le regarde s'éloigner, une partie des hommes de la ville arrive au galop pour lui prêter main forte pour arrêter le bandit.
Comprenant que Hale a laissé filer Bill, les habitants sont extrêmement déçus par leur shérif qu'ils prennent pour un lâche et dont ils exigent la démission. Hale leur rend son insigne sans autre explication.
Quelque temps plus tard, Bill qui est à la tête d'une bande de voleurs, revient en ville et décide de s'en prendre à la banque mais l'agitation extérieure attire l'attention de Hale ...
Ce film laisse un goût étrange et dans le fond j'avoue être un peu déçue car le début laissait présager une fin complètement différente. Pendant un moment je me suis même dit que Hart avait l'art inné de la transformation. 
Avec lui, tout n'est jamais noir ou blanc, on peut avoir toutes les raisons d'être du mauvais côté de la barrière puis par la force des chose, ou par la grâce d'un déclencheur innocent et inattendu, virer de bord ou au moins esquisser un changement de vie.
Ici le film n'atteint pas un tel niveau de sagesse, tout au plus un certain niveau de noblesse. 
Hale paie sa dette et Bill reprend sa vie de bandit. Point, c'est tout et c'est dommage.
Pourtant il y avait matière à développer quelque chose de plus subtil en ne se contentant pas de se plier ou de revenir sous la dictature de la communauté, de ses exigences et de sa mauvaise fois, selon la loi du plus grand nombre dans le fond.
Habituée à un héros solitaire capable de faire face à la population en se fiant à son seul jugement, je trouve donc la fin de ce film décevante, d'autant plus que Bill le bandit ne m'a pas paru spécialement méchant ou mauvais d'après la scène tournée avec sa mère.
Note : On a davantage l'occasion de découvrir le travail de réalisateur de Jack Nelson de nos jours. C'est donc un plaisir de le voir devant l'écran en tant qu'acteur !
23 minutes (2 bobines) - short

William S. Hart ... Sheriff Hale

Jack Nelson ... Bill Todd

Gertrude Claire ... Mom Todd

Bob Russell ... Jennings




dimanche 23 février 2020

The Coward - Reginald Barker, Thomas H. Ince - 1915 (Silent)


A Cotton Creek, le sensible Frank Winslow roucoule auprès de sa petite amie Amy tandis que son père, le Colonel Winslow lit avec délice une lettre du Général Beauregard (j'ai lu Beaugard ?), un vieil ami toujours actif dans l'armée qui lui annonce avec diplomatie qu'il fera appel à ses services si nécessaire.
La guerre débute et les hommes de la région vont s'enrôler avec fierté. Seul Frank est horrifié à cette idée. Sous la pression il se présente mais ne tarde pas à filer à l'anglaise.
De retour à la maison, Frank doit affronter son père qui sort alors un revolver afin de convaincre son fils de la nécessité de faire face en homme et de perpétuer le nom de la famille avec les honneurs.
Le pauvre Frank se retrouve à nouveau au bureau où il prétend avoir eu besoin du consentement de son père pour s'engager.
L'appel de la troupe retentit, Frank dans son costume de confédéré quitte les deux femmes de sa vie en larmes et prend sa place au sein de la troupe.
Le soir même il est de piquet mais les bruits de la nuit le font sursauter et il finit par complètement paniquer avant de prendre la fuite.
A l'appel le lendemain matin, sa disparition est constatée et il est officiellement reconnu comme déserteur. Frank retourne chez lui et se réfugie dans la cuisine où les deux serviteurs sont désemparés. Sa mère vient réconforter son fils mais le père fait  une apparition menaçante.
Devant la lâcheté de son fils il décide de prendre sa place pour sauver l'honneur des Winslow.
Une semaine passe et les troupes de l'Union s'arrêtent à la propriété. Le poste de commandement s'installe dans la maison et Frank, affolé, se réfugie dans le galetas où il surprend les plans des hommes assis dans le salon. Son sang ne fait alors qu'un tour et il se lance alors dans une mission quasi impossible : dérober les plans et prévenir les troupes confédérées ...
L'action est extrêmement lente mais le jeu des acteurs vaut le détour. Peu d'intertitres mais les expressions suffisent à elles-mêmes et les images sont belles et nettes. 
Du coup on prend plaisir à se plonger dans cette époque en compatissant un peu pour le pauvre Frank qui est vraiment une loque lorsqu'il s'agit de s'engager.
Le père projette une image rigide et dure, la compréhension et la tendresse ne sont pas de mise. On comprend qu'à cette époque on ne plaisantait pas forcément avec un père de cet acabit ... La mère par contre est comme toutes les mères, l'instinct maternel prend le dessus.
Mises à part quelques grosses longueurs, le film vaut quand même le détour même si ce n'est que pour se plonger dans le passé.
La fin est assez prévisible, on se doute bien qu'il faudra un revirement pour que Frank puisse reprendre contact avec son père !

Titre français : Un lâche
76 minutes

Frank Keenan ... Col. Jefferson Beverly Winslow

Charles Ray ... Frank Winslow

Gertrude Claire ... Mrs. Elizabeth Winslow

Patricia Palmer ... Amy

Nick Cogley ... A Negro Servant

Charles K. French ... A Confederate Commander

Minnie Devereaux ... Mammy


jeudi 20 juillet 2017

Blue Blazes Rawden / L homme aux yeux clairs - William S Hart - 1918

Rawden (Hart) est à la tête d'un groupe de bucherons au Canada. Il se montre peu sympathique et brutal à son arrivée dans le saloon tenu par "Ladyfingers" Hilgard, un noble anglais tombé assez bas et provoque une  violente bagarre pour l'affection de Babette Dufresne, la petite amie de Ladyfingers. 
Avant de mourir Hilgard lui remet une lettre dans laquelle sa  mère et de son frère qui se réjouissent de le retrouver lui apprennent leur arrivée très prochaine ...
Le thème de rédemption est récurrent, seuls les décors changent. Cette fois-ci l'action nous entraine dans le grand nord Canadien.   
Hart se montre déchaîné, quelques images alternent un loup hurlant et lui-même très proche de l'animal. Je ne sais pas comment il fait, mais il arrive toujours à capter l'attention, peut-être est-ce dû à cette inimitable manière d'être à la fois rude et sensible. 
Toujours est-il que ce film se suit avec plaisir, qu'on y trouve de belles bagarres, des tricheries, de la jalousie, de la loyauté, ...et des scènes très touchantes à l'arrivée de la mère de Hilgard, que Blue Blazes ménage de son mieux.
65 minutes
William S. Hart ... Blue Blazes Rawden
Maude George ... Babette DuFresne 
Robert McKim ... 'Ladyfingers' Hilgard
Gertrude Claire ... Mother Hilgard
Robert Gordon ... Eric Hilgard
Jack Hoxie ... Joe La Barge (as Hart Hoxie)


mardi 30 août 2016

The Ruse - William Clifford - 1915

Bat Peters est un ancien pistolero réformé en prospecteur. Il se rend à Chicago dans l'espoir de conclure un contrat avec un promoteur minier, Folson, qui n'est autre qu'un escroc.
Durant son séjour en ville, il s'éprend de la secrétaire de celui-ci. Le filon semblant prometteur, Folson ne tarde pas à mettre au point un plan pour s'emparer de la forture de Bat.

Je dois dire que cela change de voir William S. Hart en costume cravate, mais j'avoue que cela lui va très bien.
Il a toujours sa prestance légendaire et se tient toujours aussi droit. Ce n'est pas le meilleur Hart que j'ai vu, bien sûr, mais ses films se laissent toujours regarder avec plaisir. Celui-ci montre quelques signes de vieillesse malgré tout. C'est bien normal à son âge !
Dans ce DVD édité par Alpha se trouve aussi, entre autres, le très connu "Great Train Robbery"  1904 tourné dans le New Jersey et agrémenté commentaires amusants.
Beaucoup de gens vous conseilleront de le voir par curiosité.
A mon avis, c'est bien la seule raison valable de regarder ce film !
28 minutes
William S. Hart         ...'Bat' Peters
Clara Williams          ...May Dawson
John Davidson          ...John Folsom (as Jack Davidson)
Fanny Midgley          ...Mrs. Dawson
Gertrude Claire        ...Mother Grady - Holds May prisoner

lundi 7 septembre 2015

Tumbleweeds - King Baggot - 1925

William S. Hart         ...         Don Carver
Barbara Bedford      ...         Molly Lassiter
Lucien Littlefield      ...         Kentucky Rose
J. Gordon Russell     ...         Noll Lassiter
 Richard Neil     ...         Bill Freel 
Jack Murphy            ...         Bart Lassiter
James Gordon          ...         Joe Hinman
George F. Marion         ...    Old man
Gertrude Claire        ...         Old woman
Lillian Leighton        ...         Widow Riley
Don Carver est un "Tumbleweed", ainsi se nomment les cowboys qui restent sans attache. Lorsque la terre sur laquelle se trouve le ranch pour lequel il travaille va être morcelée pour les colons lors de la fameuse Oklahoma's Cherokee Strip de 1893, il décide de tenter sa chance pour récupérer le ranch pour le compte de Molly Lassiter ...
William S. Hart est une personne comme je les aime : droit, direct, sans fioriture avec une bonne tronche. Ce rôle est aussi malheureusement son chant du cygne après une décennie au moins de bons films, car la compagnie de distribution désirait qu'il coupe son oeuvre de deux bobines, ce que Hart refusa de faire. 
Pour un film qui lui coûta $300'000 dollars à l'époque, il ne récupéra qu'une partie de sa mise malgré le succès du film. Dégoûté, il se retira ensuite de l'industrie cinématographique dans un ranch de Californie.
Ce film comprend de très belles images, les personnages sont attachants (les deux petits vieux pleins d'espoir, la veuve et ses enfants, etc), la photographie très belle (beaucoup de silhouettes qui se découpent ...), le texte est poétique, comme certaines images ...
Lui et son cheval Fritz qu'il chérissait particulièrement au point de lui écrire des poèmes, sont des monuments de cette période car l'ouest qu'il aimait tant, est relaté de manière vraie, naturelle et sans glorification inutile.




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